En décembre 2014, j’ai eu la chance, lors de mon examen annuel, que mon cœur saute un battement lorsque mon médecin l’écoutait battre. J’ai été envoyé passer un ECG; trois jours plus tard, mon cœur avait décompensé à un point où je ne pouvais m’habiller sans être à bout de souffle. À mon arriver à l’hôpital, j’ai été transférée à un second hôpital et ensuite au centre de soins intensifs cardiaque. Après huit jours dans les soins intensifs et huit jours dans l’aile de cardiologie, j’ai été diagnostiquée avec une myocardite. Mon cœur fonctionnait à 30% et j’ai été référée au programme d’insuffisance cardiaque. Une semaine après ma sortie de l’hôpital, j’ai reçu un moniteur holter pour la fin de semaine. Il a enregistré 30 000 battements d’extra. Deux semaines après ma sortie de l’hôpital, j’ai été rappelé et j’étais de retour aux soins intensifs. Mon cœur a continué à décompenser et, après quelques jours, j’ai été transféré aux soins intensifs, au Centre Cardiaque Peter Munk, à Toronto. J’étais rendue aux étapes finales d’une insuffisance cardiaque; diagnostiquée avec une myocardite avec des cellules géantes et l’on m’a dit que j’aurais besoin d’un nouveau cœur pour survivre. On m’a examiné afin de savoir si j’étais une bonne candidate pour une transplantation cardiaque. En février 2015, j’étais sur la liste pour recevoir un nouveau cœur. Lorsque mon état s’est stabilisé, j’ai été transféré à l’aile cardiaque et l’on m’a mis un défibrillateur. J’ai ensuite reçu mon congé de l’hôpital. Je suis restée Dans le programme d’insuffisance cardiaque au CCPM et j’ai continué à voir mon docteur en tant que patiente à l’externe. Après quelques semaines à la maison, l’on m’a donné un moniteur afin d’enregistrer mes signes vitaux. Les enregistrements étaient envoyés aux infirmières du programme d’insuffisance cardiaque. Une semaine après avoir reçue mon moniteur l’on m’a demandé de revenir à l’hôpital. J’étais de retour aux soins intensifs. Mon état est resté instable. Cette fois-ci, l’on m’a fait savoir que je ne serais pas renvoyée chez moins tant que je n’aurais pas reçu mon nouveau cœur. Il y a eu plusieurs discussions au sujet de me mettre sur un cœur artificiel. Avec quelques négociations et un coup de chance, j’ai été en mesure d’éviter le cœur artificiel. L’on m’a dit que si mes autres organes cessaient de fonctionner, que je serais transférée aux soins palliatifs.
Près de 6 mois, jour pour jour après mon rendez-vous annuel, le 11 mai 2015, j’ai reçu une deuxième chance à la vie.
Se rétablir d’une transplantation cardiaque a été l’une des choses les plus difficiles que j’ai faite. Je suis très reconnaissante envers mon donneur et sa famille pour le cadeau qu’ils m’ont donné. La pathologie de mon cœur est revenue comme étant la sarcoïdose, qui constitue simplement de granulomes contenant des cellules géantes.
Post transplant, j’ai eu l’opportunité de participer dans 2 Jeux canadien des greffés où j’ai atteint de nouveaux records dans les disciplines de cyclisme et de natation.