Maureen Monaghan
Après avoir survécu à la période des Fêtes, à ses nombreuses tentations et à ses multiples pièges, j’ai souvent l’impression que le mois de janvier représente un défi encore plus grand. Quand j’affronte des situations stressantes, j’ai l’habitude de m’accorder une petite gâterie pour me récompenser – souvent sous la forme d’un écart alimentaire, je dois l’avouer. Alors, quand le mois de janvier arrive et que j’éprouve un sentiment de satisfaction parce que je n’ai pas craqué à Noël, je ressens le besoin de me féliciter. Du coup, j’ai l’impression qu’il est plus difficile de conserver mes bonnes habitudes et je me sens prête à succomber à toutes les délicieuses choses auxquelles j’ai pourtant su résister en décembre. Pour ne pas flancher, je prends des mesures dès que tous mes invités sont partis. Je vide mes placards pour m’assurer que le reste des victuailles du temps des Fêtes ne demeurent pas dans ma maison et j’essaie de me recentrer sur la planification des repas pour reprendre ma routine le plus rapidement possible. Quand je me sens découragée, j’arrive parfois à me remotiver simplement en repensant à ce que j’ai accompli. Je continue à perdre du poids, mais plus lentement, à raison de seulement ½ kg toutes les 4 à 6 semaines, et l’idée de gâcher des mois d’efforts en quelques jours me permet de tenir le coup.