Le 10 février 2014, j’étais assisse à mon bureau et j’étais tout à coup en sueur, j’avais des brulements d’estomac et j’étais à bout de souffle. Je venais de célébrer mon 60e anniversaire la semaine précédente. J’ai pris des Tylenol et des médicaments contre les brulements d’estomac. J’avais été malade durant la même semaine. Je me disais que c’était peut-être la cause de mes symptômes. Mais j’ai senti que ce n’était vraiment pas quelque chose de normal et je me suis conduite à l’hôpital. À y penser deux fois, j’ai demandé à une de mes collègues de m’y conduire. Une chance, puisque j’étais en train de faire une crise cardiaque. Je n’en avais aucune idée. Je ne savais rien au sujet des maladies cardiaques, des facteurs de risques ou des symptômes. Mes facteurs de risques n’ont pas alerté mon médecin parce que mes tests pour mon cholestérol, haute pression et ECG étaient acceptables. Je n’avais aucune information sur mes parents biologiques donc mon médecin ne s’inquiétait pas.
J’ai été admise et mon état s’est stabilisé. Les résultats des tests étaient bons. Après quelques jours, j’attendais de retourner chez moi avec de l’information pour ma récupération. J’ai été chanceuse que le médecin qui m’a admise aux urgences décide de me faire passer un angiogramme. J’ai eu peur lorsque j’ai lu les effets secondaires du test, surtout la section où l’on parle de mort. J’avais raison d’avoir peur puisque mon cœur a cessé de battre deux fois lorsque j’étais sur la table d’opération. Mes artères coronaires étaient bloquées à 90%. J’ai été immédiatement transféré pour une opération à cœur ouvert d’urgence. Lors de mon rétablissement à l’hôpital, j’ai commencé à faire de la physio et à avoir des conversations sur comment changer mon style de vie et à quoi faire quand j’allais revenir à la maison. J’ai trouvé que partir de l’hôpital était difficile. Je m’y sentais en sécurité avec le personnel médical à porté de main.
Lorsque je suis retournée chez moi, avec mon guide alimentaire canadien, des exercices de physio et la réhabilitation future, j’ai commencé à faire des meilleurs choix, à faire de l’exercice et à mieux manger. J’ai eu le support de ma famille et de mes amis. J’ai perdu 35 livres et j’avais confiance de faire des exercices sans moniteur cardiaque.
J’étais heureuse lors de mon rétablissement, mais il manquait quelque chose. J’ai été chanceuse de trouver le programme de support Femmes@Coeur nouvellement lancé. Il m’a aidé à m’adapter à ma condition chronique en partageant mes histoires et expériences. Le programme m’a aidé psychologiquement, je savais que je n’étais pas seule.